Nom de fichier | FINAL-PAPER-72.doc |
Taille du fichier | 103 Ko |
Version | 1 |
Date ajoutée | 10 juin 2012 |
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Catégorie | 2012 CMRSC XXII Banff |
Tags | Session 4A |
Author/Auteur | Fabrice Hamelin |
Résumé
L'acceptation du contrôle sanction automatisé des infractions au code de la route peut être comprise à partir de deux hypothèses. La première est qu'on ne peut se contenter d'évaluer un programme d'action uniquement à partir d'une mesure de son impact sur les comportements ou d'une évaluation socio-économique. L'efficacité et la pérennité d'une politique publique dépendent aussi de sa réception par ceux qui en sont les destinataires. La seconde est que la réception du changement par l'opinion publique ne détermine pas seule son efficacité et sa pérennité. L'acceptation par ceux chargés d'en assurer la mise en œuvre et tout aussi déterminante. Or, dans les deux cas, celle-ci résulte d'un travail effectué par les pouvoirs publics. C'est à partir de ces hypothèses complémentaires que nous répondrons à la question suivante : à quelles conditions la politique de sécurité routière peut-elle être rendue " acceptable " pour tous ? En France, cette question est revenue au centre des interrogations des pouvoirs publics, au cours de l'année 2011, suite aux vives réactions suscitées par l'annonce de modifications significatives du dispositif de contrôle-sanction automatisé.
Fabrice Hamelin